Tactile : Toucher, être proches des autres, cela ne le dérange pas. Il aime la proximité des corps et il peut parfois se montrer envahissant en étant justement trop proche de l’autre.

Voleur : Son plus gros défaut sans le moindre doute. Le vol... Yuuki est une pie, un véritable voleur. Il aime ce qui brille, ce qui a de la valeur et est prêt à beaucoup de chose pour obtenir ce qu’il souhaite. Il a appris à agir sans se faire attraper dans son adolescence et cela s’applique tout aussi bien pour les sentiments de ses prétendants. Tout prendre sans rien offrir en retour, il sait y faire.

Souriant : Le sourire est une grande qualité chez Yuuki. Il est bien rare de le voir triste. Ses sourires surgissent en toutes occasions : par simple sympathie, pour séduire, dans son travail, ou pour oublier ce qui le tracasse.

Menteur : Raconter une version à quelqu’un et déclarer l’inverse à un autre ? Ah, on peut se douter que le garçon est passé par là. À quoi bon prendre la vie du côté sérieux ? Ce serait dommage de se priver d’un peu de divertissement.

Débrouillard : À le voir aussi chétif, on pourrait se dire qu’il est incapable de se débrouiller par lui-même, mais c’est bien l’inverse. Il est plutôt rusé et sait faire ce qu’il faut dans certaines circonstances. Il est moins simple que le monde peut le penser ; et c’est tout à fait fait exprès.

Naïf : Malheureusement, Yuuki croît bien souvent ce que les autres lui racontent. Non pas qu’il accorde sa confiance au premier venu, mais disons qu’il conserve encore une part de candeur de son enfance.

Efféminé : Cela est à la fois une qualité et un défaut chez le jeune homme. En effet, son féminisme qui ressort plus que chez d’autres hommes lui a parfois posé des soucis. Il aime se faire beau, se maquiller, faire ses ongles, porter des vêtements pas toujours masculins, car il sait que cela lui va bien et plaît à certaines personnes. Toutefois, en dehors de son look, il est aussi maniéré par instant.

Hautain : Malgré son côté naïf, il s’est construit une personnalité hautaine. Du haut de son mètre soixante, il aime prendre de haut comme pour s’assurer que lui aussi a de l’autorité. Certains lui ont déjà fait remarquer que c’était plutôt un complexe qu’autre chose.

Possessif : Une fois attaché à une personne, le faire décrocher risque d’être compliqué. Ce qui est à lui, est à lui, point final. Hors de question de prêter ou de chercher à discuter. Il arrive plutôt à « garder son territoire », mais il lui arrive de tomber sur quelqu’un de bien plus fort que lui ; lui attirant par conséquent des problèmes.

Franc : Si Yuuki a quelque chose à dire, il le dira, peu importe les conséquences que cela peut avoir. Il se moque bien de se faire des amis, ou des ennemis, pour lui la franchise est quelque chose de très important pour avancer dans la vie. Cela montre sa volonté et son désir.

A la base, Yuuki est né sous de bons augures. Son père est le directeur d’une entreprise familiale tandis que sa mère est pédiatre. Il est cependant le deuxième de cette famille. Son grand-frère, Hiromi, est de quatre ans son aîné. Ce dernier et lui-même n’ont jamais été plus proches que cela, surtout au fur et à mesure des années. Yuuki a toujours été un petit garçon extraverti, qui croque la vie à pleine dents et qui la prend comme elle vient ; à l’inverse, son frère est à son opposé, introverti, perverti par ses livres et les discours de leur père.

Une fois la petite enfance dépassée, c’est le moment d’entrer « dans la cour des grands ». À l’école, Yuuki a toujours été un élève dit moyen, qui travaille juste le minimum pour obtenir des notes convenables. N’ayant jamais été fusionnel avec ses parents focalisés sur la réussite de Hiromi, il n’a pas fait d’autres efforts, se contentant de cela. Il a toutefois eu quelques soucis parce qu’il s’était renfermé dans son coin. Il s’est senti de trop, presque rejeté de cette famille qui, pourtant, l’avait désiré. Désintéressé par toute cette histoire d’héritage et de succession d’entreprise, il a du se cantonner à ses rêves.

C’est en fin de collège et en début de lycée que son caractère a changé pour de bon. Les relations à la maison n’allant plus, il a préféré se retrancher dans ses propres envies et désirs : celui de devenir chanteur. Ce n’est pas un avenir, lui a-t-on asséné de nombreuses fois. Parce que vivre tel qu’on ne le veut pas, c’en est un ? a-t-il rétorqué à chaque fois. Ses fréquentations ont, par la même occasion, évoluées. Dans le monde de la musique, tout le monde n’est pas bien vu et Yuuki en a fait l’expérience. D’abord blâmé pour son physique androgyne, il a fini par en faire un véritable atout, se jouant finalement des personnes qui ont pu se moquer de lui.

A quinze ans, il a fait de grands envieux, mais il sait désormais se défendre. En parallèle aux heures de cours où il continuait malgré tout d’aller pour assurer ses arrières, il chantait dans de petits bars avec un groupe d’amis jusqu’à un soir où son grand-frère est venu le voir. À ce moment-là, il venait d’avoir seize ans, son frère vingt, et quand ils sont rentrés chez eux, sans que personne ne sache jamais pourquoi, Hiromi décéda d’une crise cardiaque. Le lendemain, il a été retrouvé endormi dans son lit, son corps vidé de son âme. Bien sûr, les retombées n’ont pas tardé : tout ça est de ta faute, Yuuki, tu l’as ensorcelé avec ta musique de sauvage !

Alors il s’en est allé. Il a entamé une formation d’hôtellerie pour devenir serveur, vivant de petits boulots à côté... et de l’argent de ses parents. Étrangement, ces derniers lui versent une somme généreuse tous les mois sans qu’il s’en sache la raison. Deux ans plus tard, il est diplômé, continue de chanter, trouve du travail et s’amuse comme n’importe quel jeune de son âge. Il aime sortir, faire des rencontres et plus si affinités... D’ailleurs, il n’a encore jamais dit à ses parents qu’il préférait les hommes aux femmes ; comment réagiraient-ils de toute manière ?

Maintenant, Yuuki ne vit que pour lui-même et a repris goût à la vie. Il est devenu plus franc, sachant se débrouiller pour mettre un pied devant l’autre sans trop s’écorcher, mais il navigue toutefois entre un caractère fort et un plus... déboussolé. Déboussolé comme lorsqu’il s’est égaré sur cette île du diable. Sa naïveté voulant croire à un geste affectueux de la part de son père, il a accepté ce billet de voyage pour venir prendre du bon temps dans cet endroit. Énorme erreur. À ses dépens, il a vite compris qu’il se passait des choses loin d’être nettes ici et il eut le bon sens de passer un marché avec la secte : se faire employer en tant que serveur pour pouvoir leur apporter des clients à sacrifier.

N’étant pas son choix premier, au cours du premier mois il s’est senti perdu et vraiment mal à l’aise. Mais très vite, il a vu d’autres opportunités : passer sa colère envers ses géniteurs dans ces sacrifices. Il s’amuse avec les proies qu’il repère avant de les livrer à la secte. Après tout, ici ou bien au Japon, sa mission n’est-elle pas la même ? Survivre ? ...